Le projet Råăpu Jirí

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L'île de Råăpu Jirí est encore, pour l'essentiel, un mystère. Il n'est pas possible de connaître avec précision sa position et sa superficie reste inconnue. Les habitants ne se revendiquent pas natifs de l'île. Cette question semble ne pas faire sens. On n'y est pas "de" quelque part mais "avec" les autres.

Corto Corlo travaille avec deux scientifiques qui, à divers titres, ont eu à faire avec l'île de Råăpu Jirí, le physicien Arno Body et l'ethnologue José Luis da Luz. Le premier a permis de résoudre l'énigme de la présence épisodique et atopique de l'île et de définir la manière d'y accéder en découvrant les lois qui régissent sa matérialisation ; le second est le premier scientifique qui s'est rendu sur l'île et nous a apporté les premières connaissances sur les us et coutumes des populations ainsi que des images réalisées grâce à un appareil, numérique équipé d'une intelligence artificielle spécialisée dans la production pictographique.

Corto Corlo pour sa part a ramené de ses deux séjours dans l'île différents portraits de personnages où l'on détaille particulièrement la douceur du caractère, un regard profond et empathique ainsi que leurs tatouages faciaux à la fois simples et uniques pour chaque individu. Elle a également produit, à son retour, diverses répliques d'objets du quotidien des habitants de l'île, dont la désormais célèbre « Vénus à la chouette effraie » représentée ci-dessous dans son écrin. Sa signification a été étudiée par l'ethnologue José Luis da Luz, .

Corto Corlo et José Luis da Luz s'attachent à la vulgarisation des connaissances concernant cette île et ses populations lors de performances, d'expositions et de conférences dans des lieux publics, autour des tableaux et des objets réalisés par l'artiste et avec les explications ethnographiques et la présentation des images réalisées par José Luis da Luz.

♦ aller à la page sur l'exposition "Le peuple de Råăpu Jirí"