Partenariat avec José Luis da Luz, ethnologue
Vous êtes ici
L'ethnologue José Luis da LUZ, exerçant à la Cherepakha Yunivhesiti (Tartaruga Ostrov Repibliki) est, pour l'instant, le seul universitaire qui s'est rendu sur l'île de Råăpu Jirí. Grâce à un partenariat avec le professeur Arno BODY il a pu compléter ses observations par un grand nombre de photographies. C'est en effet le physicien qui a pu résoudre le problème des particularités de la lumière qui, sur cette île, ne permet pas aux appareils phtographoques traditionnels (argentiques ou numériques) d'obtenir autre chose que des images totalement noires. L'appareil mis au point par Arno BODY et équipé d'une intelligence artificielle dédiée à la production d'images a permis de contourner cette difficulté et d'obtenir une première documentation sur l'île et ses habitants.
Jusque-là le seul témoignage tangible était celui de l'artiste Corto Corlo qui a fait plusieur séjours sur l'île et qui a réalisé une série de portraits des habitants et en a ramené plusieurs dizaines. Dès lors une collaboration entre Corto Corlo et José Luis da Luz permet de documenter et d'illustrer l'île, son environnement, ses habitants et leur culture. Cet ensemble fait l'objet de communications, d'expositions, d'un travail de vulgarisation et d'illustration par les tableaux, dessins et croquis de Corto Corlo ainsi que par les reproductions que fait l'artiste des outils, objets et productions artisanales de l'île.
Les "Notes ethnographiques sur les populations de Råăpu Jirí" de José Luis da Luz sont le premier compte-rendu et la première analyse de la culture de Råăpu Jirí. Elles ont été publiées à l'occasion de l'exposition avec conférence-débat réalisée en octobre/novembre 2023. Elles nous permettent de découvrir un rapport au monde très éloigné du nôtre, ainsi résumé en introduction :
« Råăpu Jirí est une île dont la position est variable dans le temps. Sa population est nomade et organisée dans une civilisation continentale.
La famille comme nous l’entendons y est absente, les personnes ne s’inscrivent pas dans un lignage mais dans des relations entre humains, entre humains et non-humains, entre phénomènes matériels et immatériels. L’individu ne se perçoit pas comme une entité limitée par son enveloppe corporelle, mais plutôt comme un "dividu" comprenant, outre son enveloppe, des liens aux relations entretenues avec les éléments de son environnement.
La partition du monde est structurée autour des éléments d’un triptyque dont les trois termes sont tout à la fois complémentaires et mutuellement exclusifs : mouvement, fixité, changement. Toute la société est calquée sur cette partition du monde, comprenant deux formes d’organisation sociale qui alternent saisonnièrement ».
la communication d'étude :
« NOTES ETHNOGRAPHIQUES SUR LES POPULATIONS DE RÅĂPU JIRÍ »
-► Format A4 - PDF (pour tablette et imprimante)
-► Format A5 - PDF (pour smartphone et liseuse)